Au programme du Kafékifé

DateÉvénementDescription
samedi 09/09La rentrée des jardinsPrésentation de projets jardins scolaires et bilan de l’été
samedi 16/09Les Enjeux de l’eau en Bièvre Valloire2ème partie : les usages de l’eau
samedi 23/09Oser la coopérative de production agricoleUn projet pour assurer son autonomie alimentaire. Info : https://kafekife.org/une-solution-pour-lagriculture
jeudi 28/09La MondéeDébat suivi d’un repas partagé
samedi 30/09Assemblée générale du Kafékifé2ème AG de l’association Kafékifé
mardi 03/10Fresque du SolMieux comprendre le sol. Inscription : https://www.dupapieralarbre.com/d-tails-et-inscription/atelier-de-la-fresque-du-sol
samedi 07/10Lancement atelier mini-serresS’organiser pour construire des cadres pour les semis
samedi 14/10Comment rafraîchir son logement l’été ?Conseils et échanges sur les solutions pour ne pas fondre l’été prochain !
dimanche 15/10Buvette duathlon à VirivilleKafékifé organise la buvette de l’événement sportif en association avec la Boulangerie itinérante
samedi 21/10Fabrication lessive/savon/dentifriceApprendre à faire ses produits d’hygiène
jeudi 26/10La MondéeDébat suivi d’un repas partagé
samedi 28/10Buvette/restauration du Festival Les Arts en herbeKafékifé organise la restauration & la buvette de la journée de clôture du festival à Viriville
samedi 04/11Atelier mini-serresRéalisation
samedi 11/11Fermeture
samedi 18/11Fresque des frontières planétairesComprendre les enjeux environnementaux : https://fresquefrontieresplanetaires.earth/
jeudi 23/11La MondéeDébat suivi d’un repas partagé
samedi 25/11Stage de fabrication de pain au levainApprendre et faire son pain avec Guillaume Dubourg, boulanger. Journée complète, pizza à midi. Participation : 35€ Inscription : kafekife@laposte.net
samedi 02/12Inventaire et création de maresEn association avec Bièvre Liers Environnement : https://www.bievre-liers-environnement.fr/restauration-de-la-trame-turquoise/
samedi 09/12Pollution lumineuse : une vraie nuisancePrésentation et échanges
samedi 16/12Alimentation végétale : c’est bon !Comment bien se nourrir sans produits animaux ?

Une solution pour l’agriculture

Deuxième séance de présentation de la coopérative citoyenne de production agricole, samedi 23 septembre. 45 participants intéressés par le projet conçu par Patrick de Verdière, enseignant au CFPPA de La Côte-Saint-André, ont débattu sur la faisabilité et l’adéquation du concept à la réalité agro-économique. Paysans, formateurs, représentants de syndicat agricole, d’organismes professionnels et consommateurs ont échangé et convergé sur l’intérêt de poursuivre la mise en œuvre du projet et d’avancer sur la recherche d’exploitation agricole à reprendre, sur l’élaboration d’une charte à soumettre aux futurs coopérateurs, et la recherche de la structure la plus adéquate pour porter le projet.

Deuxième séance de présentation de la coopérative citoyenne de production agricole, samedi 23 septembre. 45 participants intéressés par le projet conçu par Patrick de Verdière, enseignant au CFPPA de La Côte-Saint-André, ont débattu sur la faisabilité et l’adéquation du concept à la réalité agro-économique. Paysans, formateurs, représentants de syndicat agricole, d’organismes professionnels et consommateurs ont échangé et convergé sur l’intérêt de poursuivre la mise en œuvre du projet et d’avancer sur la recherche d’une ferme à acquérir, sur l’élaboration d’une charte à soumettre aux futurs coopérateurs, et la recherche de la structure la plus adéquate pour porter le projet.

La recherche d’une exploitation devrait s’orienter sur la reprise d’une ou de plusieurs fermes existantes, voire de parties de fermes, ou la réunion d’exploitants qui souhaitent travailler en groupe… La flexibilité et l’ouverture sont les maîtres mots. A ce stade, rien n’est figé, et chaque groupe de coopérateurs aura à inventer en fonction de la situation foncière, économique et des conditions locales.

Patrick de Verdière dit s’être inspiré de trois mouvements qui traversent le monde agricole : la dynamique des AMAP qui regroupent consommateurs et producteurs autour d’un projet commun ; la démarche de Terre de liens qui en acquérant du foncier aide à l’installation ; le woofing qui repose sur l’échange de services (heures de travail contre le gîte et le couvert).

Une intervenante a souligné la proximité des démarches entre le projet de sécurité sociale de l’alimentation et de coopérative citoyenne de production, les deux visant à assurer l’autonomie et la sécurité de l’approvisionnement.

Il a été souligné par ailleurs que la structure de la coopérative résoudrait le problème très prégnant aujourd’hui de la transmission des exploitations.

Une prochaine réunion permettra d’avancer sur ces sujets.

La coopérative citoyenne de production agricole apparaît comme une solution pertinente aux défis auxquels est confrontée l’agriculture. La présentation ci-dessous en présente les grandes lignes. N’hésitez pas à poster vos commentaires.

Une prochaine réunion permettra d’avancer sur ces sujets.

La coopérative citoyenne de production agricole apparaît comme une solution pertinente aux défis auxquels est confrontée l’agriculture. La présentation ci-dessous en présente les grandes lignes. N’hésitez pas à poster vos commentaires.

L’eau en Bièvre Valloire

Isabelle Legrand a présenté la question de L’eau sur le territoire de Bièvre Valloire. Une causerie passionnante consacrée dans sa première partie aux caractéristiques géologiques, géographiques et hydrologiques du bassin versant et notamment la constitution et l’alimentation des nappes phréatiques.

Une seconde partie, qui portera sur la gestion et les usages de l’eau, sera programmée à la rentrée.

Voici quelques diapos de sa présentation.

Banquet solaire

Pour célébrer et tester les équipements construits au cours des deux ateliers participatifs organisés par le Kafékifé, les « heureux » propriétaires de four solaire se sont retrouvés sur la place de Viriville pour cuire de savoureuses recettes et partager le « résultat » ! Grand soleil et bonne humeur étaient au rendez-vous.

Changer notre alimentation et transformer l’agriculture

Succès pour la Fresque Agri’Alim organisée au Kafékifé mardi 23 mai dans le cadre du Festival des bonnes idées pour le climat. Sous la conduite de Priscilla Duquene, animatrice de la Fresque, 13 participants ont échangé sur notre système alimentaire et beaucoup appris en manipulant des cartes contenant une multitude de données et d’informations à agencer. Un moment vivant, passionnant et convivial.

Ci-dessous un résumé des conclusions de cet atelier collaboratif et des liens utiles pour avancer dans la réflexion et l’action.

Les mécanismes de notre approvisionnement alimentaire sont particulièrement complexes. S’ils ont réussi à fournir de grandes quantités d’aliments à travers le monde, ils produisent aussi un grand nombre d’effets négatifs : dégradation généralisée des terres, de l’eau et des écosystèmes ; fortes émissions de gaz à effet de serre ; perte de biodiversité ; faim et carences persistantes, mais aussi rapide augmentation des taux d’obésité et de maladies liées à l’alimentation ; et épuisement des agriculteurs dans toutes les régions du monde.

Des ajustements à la marge de notre système alimentaire pourraient réduire certains de ses effets négatifs, mais ne seraient pas suffisants pour apporter des solutions à long terme de manière globale aux différents problèmes engendrés et qui en retour le menacent sérieusement aujourd’hui.

La bonne nouvelle, c’est que des solutions existent pour réinventer de nouveaux systèmes alimentaires, plus résilients face aux menaces et réellement durables écologiquement, socialement, et économiquement pour tous. Elles nécessitent d’impliquer tous les maillons, de la production à la consommation : nous pouvons donc chacun.e à notre échelle contribuer à les faire émerger dans nos territoires.

Alors pour ne pas en rester aux constats et agir à son niveau, voici quelques éléments pour continuer le chemin : 

Des exemples d’approches systémiques pour adresser les enjeux :

Ils repensent le métier d’agriculteur et le système des fermes selon les principes de l’agro-écologie – leurs témoignages en vidéo :

Tout savoir sur la lactofermentation

Lactofermentation ou comment conserver ses légumes dans la saumure. Une méthode facile, économique et bonne pour la santé.

Comment procéder ?

Matériel : pots style « Parfaits » avec leur joint en caoutchouc (éviter les couvercles métalliques) ou pot en terre avec joint d’eau.

Ingrédients : légumes bio, gros sel de mer non raffiné, eau de source ou bouillie, une feuille de chou et une carotte coupée dans la longueur.

Préparation :

  • Couper les légumes (pas besoin de les éplucher s’ils sont bio) en rondelles, julienne, lanières ou morceaux selon le type de légume.
  • Remplir le pot et tasser avec le poing pour chasser le maximum d’air.
  • Couvrir d’une feuille de chou à coincer sous le rebord du pot avec les deux demi-carottes pour éviter que les légumes remontent à la surface et s’oxydent. Pour les pots à choucroute, couvrir avec une feuille de chou puis placer les deux pierres en demi-lune.
  • Verser la saumure (voir le tableau ci-dessous pour les proportions de sel) de façon à recouvrir l’ensemble.
  • Assurer l’étanchéité en refermant avec le joint caoutchouc : le gaz créé par la fermentation pourra s’échapper.
  • Pour les pots à choucroute avec joint d’eau, verser un peu d’eau dans la goulotte autour du couvercle.
  • Laisser fermenter en se conformant aux indications du tableau.
  • Quand la fermentation est terminée, vider la saumure et fermer le pot avec le joint de caoutchouc. Pour certains légumes, comme le chou, on peut les laisser dans la saumure.
  • Il peut se conserver durant des semaines, voire des mois.
  • Bon appétit !

Deux références bibliographiques :

  • Prodigieuse lactofermentation – Pascal Labbé – Ed. Terran – www.terran.fr
  • Je découvre la fermentation – Hélène Schernberg et Louise Browaeys – Ed. Terre vivante – www.terrevivante.org

Fabrication du lait de soja

Pour 2 litres environ
Ingrédients : 200 gr soja jaune dépelliculé (ou pas), 2 litres d’eau filtrée
Préparation :
– Faire tremper le soja 12 heures dans l’eau froide.
– Rincer le soja, s’il n’est pas dépelliculé vous pouvez frotter les grains dans vos mains pour enlever une partie des pellicules. (La pellicule peut donner une certaine amertume)
– Dans une grande casserole, mixer le soja avec 500 ml d’eau, puis rajouter le reste de l’eau tout en mixant.
– Mettre à chauffer en remuant de temps en temps pour éviter que ça attache au fond, monter la température au minimum 70°c pour 30 minutes. Attention si ça arrive à ébullition, c’est comme tous les laits, ça déborde !
– Après cuisson, filtrer dans une passoire fine ou et étamine, pour obtenir le lait d’un côté et un résidu appelé « Okara » de l’autre.
– Conserver au frais dans un récipient fermé pendant 2 à 3 jours. Agiter avant de l’utiliser, un dépôt est normal. Ce lait végétal, s’utilise comme un lait animal .

Fabrication de tofu ferme

Ingrédients : 4 litres de Lait de soja, voire recette (100 gr de graines de soja sec par litre d’eau)
4 gr par litre de lait de Sel de Nigari (chlorure de magnésium). Vous pouvez remplacer le Nigari par du vinaigre ou du jus de citron, je n’ai pas le dosage, je vous en dirais plus, quand je l’aurais testé.

Préparation :
– Dans une casserole faire chauffer le lait de soja à environ 80 °c, arrêter la cuisson, ajouter le sel de nigari dilué dans un peu d’eau tiède. Le lait coagule instantanément ou presque !
– Laisser reposer 10 minutes, puis filtrer dans une passoire très fine et /ou une étamine.
– Ce que vous récupérez dans l’étamine c’est le Tofu. Utilisé tel quel, se sera du tofu soyeux, se garde 2 à 4 jours au frais avec un peu de petit lait dans un récipient hermétique.
– Pour le tofu ferme, il faudra presser le contenu de votre étamine, plus il sera tassé plus il sera ferme. Pour tasser le tofu placer votre étamine dans une passoire, recouvrir d’un couvercle ou assiette adaptée à la passoire et poser un poids dessus (genre bocal rempli d’eau). L’idéal étant de trouver un pressoir à Tofu ou équivalent !

Pour la conservation, placer votre tofu dans un récipient avec de l’eau, le tofu doit être immergé. Il se garde une semaine maximum, en changeant l’eau tous les deux jours.

L’eau restante (le petit lait) peut servir pour la vaisselle et laver les étamines !

Vous pouvez avant de tasser votre tofu, y mélanger : olives coupées en rondelle, herbe de Provence, épices de votre choix !
Le tofu peu se manger, cru dans des salades ou sandwichs, grillé à la poêle en dés ou en tranche, ou cuit dans des sauces de plats divers et variés. Personnellement je le mange souvent grillé en dès après l’avoir fait mariner dans : Miso, huile d’olive, sel, poivre, graine de sésame(grillé), jus de citron ou vinaigre.

On kiffe le pain au levain

Dans le cadre du Festival des Bonnes Idées pour le Climat, l’association Kafékifé a organisé une causerie sur le pain au levain animée par Guillaume Dubourg de la Boulangerie Itinérante (St Hilaire de la Côte).

Il a raconté avec passion l’histoire du pain, l’évolution de la culture du blé, des farines et des procédés de fabrication en se faisant l’avocat d’un pain « naturel ». Celui-ci est issu de farines provenant de variétés de blé anciennes. Elles contiennent moins de gluten que les farines utilisées dans la boulangerie industrielle. L’utilisation de levain rend le pain plus nutritif et plus digeste notamment en « pré-digérant » le gluten. Il donne également du goût, préserve les minéraux et les vitamines contenus dans le germe de blé.

La présentation en PDF ci-dessous

La Boulangerie Itinérante de Guillame
Un public captivé !